CHANGER COMMENT ?

Hypnose et coaching : les clés du changement

Le changement arrive toujours … à son rythme, et c’est rarement le vôtre !

Comment mieux vivre le changement ?

une femme tricote un nuage en arc en cielLorsque qu’on évoque le changement, on suppose un deuil : de quelque chose, ou de quelqu’un, une perte physique ou virtuelle, ou même, parfois, un deuil d’une situation ou d’un environnement, ou encore d’un contexte, d’un être…

Et ce deuil impacte les différents domaines de la vie :

Le domaine professionnel (changement de poste, de travail ou même, un nouveau collaborateur ou un nouveau manager, changement de service, de division ou de site, une mutation, l’abandon d’un projet, une restructuration interne, un rachat, les situations de deuils sont variées …). Le domaine personnel (un divorce ou une rupture, le départ d’enfants, le deuil d’un proche et même la maladie qui peut transformer les modes de vie à marche forcée, ou un déménagement …). Le domaine social (les amis qui partent, une modification de l’environnement, le changement de repères…)

La courbe du deuil ne se limite pas à la seule description de la mort physique d’un individu et de ses conséquences sur la personne.

Mieux vivre le deuil par l’hypnose et le coaching

une femme de dos regarde dehorsLe deuil est la marque de la fin de quelque chose, une page qui se tourne dans le livre de la vie : Le changement, même s’il est ardemment désiré, construit et anticipé s’accompagne d’un très fort sentiment de perte. La disparition de ce qui n’est plus, d’une situation de confort (pas nécessairement aisé mais qui possède l’avantage indéniable d’être connu), et de quitter cette fameuse zone de confort qui comporte de nombreux avantages.

Ce processus a été modélisé par Elisabeth Kubler Ross. Les grandes étapes y sont décrites et chacun peut reconnaître les différentes phases à travers son propre vécu. Cependant, rien n’est linéaire et figé. Chaque individu franchit ces moments différents plus ou moins rapidement, et avance par saccade pour ensuite, peut-être, retourner en arrière, puis repartir de l’avant.

Les différentes étapes de la courbe de deuil et l’accompagnement

- c'est +Le choc : le moment qui déclenche le processus.  Cette atonie émotionnelle porte parfaitement son nom. Cet état de choc précède le moment où le cerveau pend conscience et réalise ce qui est en train de se passer.

Le déni : « Ce n’est pas possible ». Un grand vide est ressenti à l’intérieur de soi, et ce trou n’est pas acceptable. L’esprit ne veut ni voir, ni affronter ; il se protège. C’est le temps de la négation et notre cerveau bienveillant refuse la réalité de la perte : c’est trop !

La colère :  ce sentiment de révolte, cet élan de vie vital bouillonne à l’intérieur. C’est une réponse émotionnelle forte à un viol symbolique de notre réalité, notre manière si particulière de voir le monde. Cette période peut se teinter d’un sentiment de culpabilité et de « marchandage » intérieur qui nous fait nous poser des questions qui  n’auront jamais de répons : « et si… »

feu d'artificeLa tristesse : Cette route mène alors au sentiment profond de la perte, la tristesse. La réalité s’impose et c’est alors le temps da la dépression (plus ou moins grave et plus ou moins longue). Ce moment de repli sur soi et de remise en question, est aussi une occasion de revoir ce en quoi on croit vraiment et ce qui compte pour nous.

C’est le moment du rebattage des cartes, une sorte de mue salvatrice même si elle est douloureuse. Après l’émotion de colère, c’est alors la tristesse qui envahi les êtres. La verbalisation est un moyen merveilleux de sortir de cette phase d’énergie très basse : prendre du recul pour se sentir mieux. Et voilà la lumière qui pointe son nez : après l’hiver des sentiments vient le printemps du renouveau.

Le renouveau : C’est le moment des tests (des comportements nouveaux, d’une nouvelle façon de faire « sans ») La perte est acceptable si elle offre une nouvelle perspective de renouveau : une nouvelle énergie monte, comme la sève dans les arbres au printemps. Car nous sommes des êtres d’adaptation. Et c’est notre formidable capacité à évoluer qui redessine le contour de cette nouvelle vie. Petit à petit, lentement, les essais ont lieu. À la manière d’un enfant qui apprend à marcher, qui tombe, teste son équilibre, se lâche d’une seule main, puis des deux, et enfin se lance.

Hypnose et coaching : se faire accompagner

Les rechutes sont possibles (ou non), mais l’envie de sortir de la zone de basse énergie, cette force vitale, nous pousse à tester et tester encore. Vient alors une compréhension nouvelle de la réalité et de l’acceptation de la perte. Faire face et affronter, ce vocabulaire guerrier montre la violence de ce processus. Et notre cerveau possède cette extraordinaire capacité d’élaborer des stratégies. C’est l’objet du prochain article qui paraitra le 22 février.