CHANGER POURQUOI ?
Le deuil est un processus actif : d’ailleurs, on dit « faire le deuil ». (La prise de conscience est l’amorçage d’une démarche dynamique)
« Lorsque nous ne sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer. » Viktor Frankl
Comment influeront l’hypnose et le coaching sur le processus de deuil
L’hypnose appuie et soutient le processus de deuil à travers divers protocoles. La PNL nous apprend qu’il est nécessaire de différencier la personne (son identité) de ce qu’elle fait (son comportement).
Le coaching et l’hypno coaching révèlent à la personne de nouvelles perspectives sur ses émotions et sur son ressenti. Ces orientations différentes permettent au sujet d’envisager sa perte et sa douleur sous un angle différent et surtout, révèlent des opportunités insoupçonnées.
Cette nouvelle spirale du processus de changement s’apparente à un voyage : « On ne découvre pas de terres nouvelles sans consentir à perdre de vue d’abord et longtemps, tout rivage. » André Gide
Les étapes de la mécanique du changement
Les étapes peuvent être ritualisées et marquées symboliquement afin de semer des petits cailloux de progression sur ce chemin de vie. Les pots de départs, les pendaisons de crémaillères, les cérémonies d’intronisation, les rituels religieux représentent des matérialisations symboliques du changement.
Et le coaching permet à la personne de comprendre le mécanisme : Le premier pas vers l’avancement est déterminant : A travers les mots prononcés, le sujet réalise qu’il n’est pas le seul à vivre ces émotions (normalisation) et qu’elles peuvent devenir utiles pour lui. Car le cycle du changement est présenté comme nécessaire et, surtout, il nécessite de la durée : « il faut laisser du temps au temps ».
Le cycle du changement
- Si le temps est un allié, l’acceptation de se sentir comme « amoindri » et « dévalorisé » est aussi une source de normalisation à travers différents procédés de comparaisons d’histoires de vie.
- Et surviennent alors des résistances au changement : sortir de sa zone de confort pour aller vers des terres inconnues, s’engager dans des chemins où personne n’a jamais posé le pieds.
- Mais, simultanément vient le renouveau avec ces nouvelles terres à explorer, ces nouvelles manières de procéder, ce nouveau langage à apprendre.
- Et mieux que cela, ces tests et essais divers sont les marqueurs d’un chemin de deuil réussi : sans hypothèques ou zones d’ombre qui empêchent de réussir à rebondir.
Que faire du deuil ?
La réussite ou l’échec sont les deux faces de la même pièce. Le second nous entraine vers un autre état, et donc, un mécanisme de changement.
Dans ce processus de deuil, cette sensation de mal être et de perte s’impose :La courbe du deuil de Kubler Ross aide à se situer et à comprendre le fonctionnement du procédé interne.
L’universalité du modèle permet d’accepter ce deuil comme une normalité utile. Accepter cette courbe et s’y projeter, c’est déjà démarrer le changement vers l’acceptation. Quelquefois, la personne se sent bloquée ou coincée dans un endroit de cette courbe.C’est aussi un message : aller trouver de l’aide et se faire accompagner pour mieux franchir les étapes.
Le prochain article détaillera la courbe du deuil et du changement (Kubler Ross) et sera publié le 15 février.
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Mon code d’Éthique et Déontologie est celui de la SF coach et de l’IFH. Ma pratique de professionnelle des thérapies brèves est suivi en supervision .
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